jeudi 19 février 2009

Juste Frais.


Clip par Arno Salters.
Nouvel album de General Elektriks le 23 février (Myspace).

Bon, on s'amuse un peu ?

Le mix de la mort aux jeunes #21 vient de sortir : OUF ! On ne vous présente plus ces trublions de la piste de danse et son Comité Central... non pas parce que tout le monde connait, mais plutôt parce qu'on en à déjà parlé (LCT / 10 mars 008).
AH ! Ces gens qui se réfèrent à eux même et qui prennent appuis sur leurs propres exemples pour s'autojustifier. (Erk !)

mardi 17 février 2009

BINGO !

D'un coté il y a Ratatat qui accapare mon esprit sans relâche. De l'autre il y a ce site qui regroupe un tas de Lives (d'une tout autre qualité de celle rencontrée sur youtube & cie ). Il s'agit de Grand Crew. C'est bien fait et très pratique. Grâce à eux, "regarder de la musique" sur écran 17 pouces prend tout son sens. C'est peut être peu complet pour le moment mais en cherchant bien on tombe sur de vraies petites perles.
Bref, quand Grand Crew propose le Live de Ratatat au nouveau casino (LCT / Dimanche 23 Nov. 008) je dis BINGO ! (Pardonnez, je suis à la ramasse en ce moment, ça fait un bout de temps qu'il fallait que je parle de tout ça... voilà, c'est fait)




Aussi, tente donc l'expérience Freak-folk-psyché-noisy proposée par Animal Collective. C'est en écoute juste là, à droite, dans "l'oreille droite", où juste ci-dessous, si jamais tu la veux pour toi tout seul ou à plusieurs.

Ratatat - Mirando (Animal Collective remix)
(A consommer de préférence aux alentours de 7h12, le matin quand tu rentres)

dimanche 15 février 2009

Alice


Parfois tu cherches la perle toute la journée, et tu finis par la trouver là, juste sous ton nez. La vidéo est pas toute récente (presque 2 millions de visions) mais reste d'une fraîcheur immaculée.

samedi 14 février 2009

On sauvera l'amour demain

De la douceur, du remix en forme de coeur, des chorales d'enfants et des oiseaux qui te déclarent leur amour...

Si le vendredi 13 m'a appris qu'on pouvait être paraskevidekatriaphobe, ce qui en soit est excitant quand tu arrives à le dire, le 14 février ne m'inspire que des phases du style "l'amour n'existe plus, la démographie se limite à une gigantesque histoire de cul". Même si ce qui suit porte à croire le contraire.

samedi 7 février 2009

Lick My Pineapple


Depuis que George est parti, D.I.S.C.O.Texas cartonne.
Et nous on bénit le concours de remix des soirées No Big Deal qui a vu esto! l'emporter.



lundi 19 janvier 2009

Les blogs c'est sympa mais quand même...


Tant qu'il en est encore temps, de la musique gratuite riche en amour à consommer sans arrière-pensée:

Kent - Vy Fraan Ett Luftslott (Punks Jump Up Remix)


Maintenant que les résolutions prises en début d'année se sont toutes fracassées et qu'on s'en croyait débarrassés, il en est une autre que l'on ne cesse de nous sermonner, et qui est largement relayée par des blogs soucieux de leur éthique ou de complaire aux artistes, voire de se donner un petit côté caritatif.


Je veux parler des liens qui, paradoxalement, vous permettent gentiment d'acquérir contre espèces sonnantes et trébuchantes les morceaux qu'on vous offre sur un plateau sous forme de mp3. D'ailleurs ce lien est proposé sans exception après le téléchargement gratuit, ou même se voit relayé en fin de post, histoire de se débarrasser une fois pour toute des cas de conscience intempestifs.

L'idée n'est pas mauvaise, mais l'argumentaire qui l'accompagne est le plus souvent empreint de démagogie culpabilisante pour le consommateur. Du blogueur-voleur au blogueur-payeur, il n'y a qu'un pas, qui malgré tout sera difficile à franchir.

La question est la suivante: comment les blogs, qui se sont fait les relais du téléchargement gratuit jusqu'à aujourd'hui peuvent se faire les chantres de la rémunération des artistes et du commerce équitable de la musique? Il y a un penchant humanitaire-vendeur d'armes en sous-main qui manque un poil de cohérence.

Alors certes le téléchargement légal gagne des parts et offre de nouvelles opportunités de consommation musicale, mais les blogs ont toujours oeuvré, de près ou de loin, à la rémunération des artistes. Un service rendu aux artistes qui n'est pas juste ni équitable (il suffit de consulter les charts de The Hype Machine pour s'en rendre compte) mais une promotion tout de même.

En effet le blogueur-voleur a bonne mémoire: il sait se rappeler des noms qui remplissent la blogosphère le jour où, confronté à deux line-up, il doit choisir et claquer ses 10-20$ dans un concert. Alors certes les artistes non adeptes du live sont quelque peu laissés pour compte. Mais le blogueur a une conscience (parfaitement...) et des connaissances pratiques de l'internet. Il sait trouver les sites qu'il faut, connaît la différence entre un mp3 basse qualité et un fichier wav.

Le jour où il voudra trouver un titre ou un album, il saura trouver le lien. Et il le fera en prince, non parce qu'on lui a vociféré que c'était plus respectueux ou que s'il ne le faisait pas il serait un simple consommateur (irresponsable cela va sans dire).
Il le fera en mécène, en sponsor.
Il dira à l'artiste: tiens, ceci va de ma poche à ta poche, continue de faire ce que tu fais.
Il y a ici un rapprochement entre les deux mondes de l'artiste et de l'auditeur qui ne manque pas de charme.

mardi 13 janvier 2009

Fidget Megabrain

Ça y est c'est là, devant toi. Tu ne peux plus reculer.
Les autres ont eu beau essayé de t'avertir, de te lancer des regards insistants, tu n'en as fait qu'à ta tête, encore une fois...

Ce qui au départ n'était qu'une private joke entre dj's Anglais est devenu un genre à forte valeur ajoutée. Bien averti est celui qui peut décrire la fidget house sans évoquer ses géniteurs (Switch, Hervé, Trevor Loveys, Sinden), et ceux par qui le mouvement prend forme et met le feu aux poudres dans les clubs (Crookers, Fake Blood, Jack Beats, Destroy Disco).

La fidget house est un patchwork dont la composante la plus flagrante est l'omniprésence de basses profondes, bourdonnantes et étourdissantes. La parenté est évidente avec le big beat, mais le style emprunte aussi au UK Garage, à la Baltimore house, au hip-hop, le tout avec un penchant assumé pour la dance.

On note aussi des fluctuations de pitch assez caractéristiques, des samples de voix insistants voire hypnotisants, le plus souvent accompagnés de mélodies au synthé. La fidget injecte un punch aux productions tech-house "traditionnelles" et commence à se tailler une réputation dans les clubs (merci Croookers et leur remix de 'Day'n'nite'), alors que le genre était jusque là cantonné aux blogs et resté caché derrière les barrières de l'internet 2.0, prêt à bondir et à terroriser les tympans.

A voir avant écoute: The Guardian, You Can Call Me Pelski's Trevor Loveys' post

Morceaux choisis:
Kraak & Smaak - Squeeze Me (The Trevor Loveys Skeezer Pleezer Mix)
Example - So Many Roads (Hervé Remix)
Saad Hafiz - Everytime (Destroy Disco Remix)
Skream - Midnight Request Line (Switch Remix)
Trip - Who's That (Jack Beats Remix)

Bonus sonnerie réveil:
Dead Disco - Hello

mercredi 7 janvier 2009

Crème glacée

Tu prends les notes suaves de Tellier, tu les emmêles au son saturé justicier puis tu fous le tout dans l'accélérateur sonore de Mr Oizo et voila, tu te retrouves à 10 000 pieds au dessus du sol comme au septième ciel. Tu nages dans les nuages de barbe à papa, tu flottes, tu virevoltes au milieu des Birdy. La chute sera violente. Ce morceau doit être vécu en live. On fait pas du saut en parachute dans son salon...
Ainsi, si les Birdy fabriquaient de la glace on pourrait dire : "Birdy Nam Nam créateur de produits agroalimentaires naturels, s'inspire des produits de tradition gourmande pour que le gout des bonnes choses perdure". Ah ba tiens !

Birdy Nam Nam - The parachute ending

(Cela étant, si ce morceau était sorti il y a 3 ans, je me serais sans doute pris pour Jésus à califourchon sur sa croix surfant dans la mer rouge - Chateau Latour 1950. Là, un peu moins)

I am a man of constant sorrow


De la country psychée sous acide, de l'amour en carton et Flat Eric qui joue à la Gameboy. C'est dense mon gars. Et cette infraboombastic qui sort de nul part et qui fait tout trembler... Richter n'a qu'a bien se tenir.

SHAKE it up babe ! And
CHECK it out !

mardi 6 janvier 2009

Hôtel, aéroport et placenta


Hôtel, aéroport et placenta. Ces lieux de passages éphémères remplis d'un vide abyssal et saturés d'âmes aseptisées. Là, où l'attente nous ronge et la patience est prise en otage par les écrans lumineux. Là, où les aiguilles des cadrants sont comme en suspend et nous piquent, nous lacèrent à chaque seconde qui passe. Ailleurs, où ces même aiguilles ont le pouvoir d'arrêter le temps et d'avorter l'Odyssée... l'Odysée, qui guidée par ce fil si fragile, mène à la vie et fait tout recommencer au début sans jamais s'achever vraiment.
Poni Hoax - Antibodies

Poni Hoax - Antibodies (Chateau Flight rmx)

Et puis comme ça fait un an, tout ça, je suis allé faire un tour dans la cave et j'ai retrouvé ce post de Nathan Fake, tout poussiéreux. Ça te glace. Le genre de son qui te fou le cafard en hiver un dimanche à 15h. Mais pas un cafard plan-plan, non, un sentiment qui te donne envie de tout casser et juste après de tout reconstruire à l'envers. Un ascenseur émotif en pleine chute qui te soulève l'estomac et qui te retourne le cœur. Tu voudrais exploser, mais tu restes figé. Ça te glace.
Nathan Fake - You are here

Nathan Fake - You are here (Four Tet rmx)

(Finalement, le cocktail idéal c'est de lancer ce clip sans le son et de laisser Nathan jouer avec les émotions, tu verras ça fonctionne)

jeudi 1 janvier 2009

Et ça continue...

D'abord, Dro & Lodzy faisaient un remix du dj français Don Rimini pour Discobelle (LCT/post du 15 Novembre) dont ils finissent joyeux deuxièmes. A vrai dire on est aussi contents qu'eux s'ils ont trouvé dans cette reconnaissance la ressource pour passer à la production : Not Yet Now, vidéo ci-dessus à l'appui, a le goût du carton, en moins pâteux, en plus spatio-temporel.

Le clip, inspiré d'un feuilleton cainri des sixties laisse pantois : même si le résultat audio-visuel est sympa, on n'aurait pas été moins satisfaits d'un reportage sur les singes-lion d'Ethiopie. Question de choix artistique.

mercredi 31 décembre 2008

Que 2009 soit 2010



C'est assez désagréable à regarder. Un concentré amer de petit marseillais qui va récurer la moindre circonvolution de ton inconscient. C'est effrayant comme certaines images vont te sauter à la figure et te projeter quelques années en arrière. Voila un bel exemple qui souligne la violence quotidienne de la pub qui racket nos neurones jusqu'à la lobotomie. Enfin ça on le savait déjà.

Je suis quand même subjugué par le travail de Pierrick Servai. Je l'avais auparavant découvert dans un tout autre style. Un court métrage cette fois inoffensif pour les l'épileptiques, mais pas moins dénonciateur pour autant. Ok, ça sonne un peu "Chienne de vie feat. Ouvre les yeux jeune kid !" mais il y a une touche de tendresse subtile qui enrobe cette petite bombe et qui lui donne l'aspect trompeur d'un Skittles géant.




Bon, assez discuté, passons aux choses sérieuses :
L'image parle d'elle même tu verras

High Powered Boys - Hoes Get Down (Kry lon Rmx)
Bonde Do Role - Solta O Frango (LAZRtag Remix)
Kidda - Under the sun (Herve remix)

Duke Dumont - Hoy (BSBTRGDClub dans le desert edit)

PS : Si tu cherches bien il y a ici même en bonus caché l'album "Crack Bizz" des Butter Bullets avec quelques exclus tout ça gentiment offert par ces vilains garçons, pour la fin d'année quoi.

PS2 : J'entends par
"caché" qu'il est bien évidemment inutile de cliquer comme un fou sur ce mot vert fluo tape à l'œil.